LETTRES D’AMOUR ET DOUBLES-CROCHES
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Concert

Distribution :

flûte Charlotte Campana
clarinette Linda Amrani
piano Hubert Reynouard
violon Yann Le Roux-Sèdes
violoncelle Guillaume Rabier
direction Raoul Lay

Programme :

François Narboni Le plérôme de éons 
pour flûte, clarinette, piano, violon et violoncelle (1998 - révision 2004 / 11')

Jean-Luc Hervé En dehors
pour flûte, clarinette, piano, violon et violoncelle (2008 / 10')

Jean-Claude Risset Passages
pour flûtes et éléctronique (1982 / 12')

Annachiara Gedda And yet no further  commande Télémaque
pour Flûte, clarinette, piano, violon, violoncelle et éléctronique

Tristan Murail Treize couleurs du soleil couchant
pour Flûte, clarinette, piano, violon, violoncelle et éléctronique (1978 / 15') 

Entre frottements, bruissements et fracas, ce concert se réfère à l'ecole Spectrale. Conçu comme un voyage au creux du Son, il entraîne l'auditeur vers les contrées qu'arpentent des compositeurs-explorateurs avides de musiques nouvelles. Jean-Claude Risset, l'inventeur de la Synthèse, y apparaît aux côtés de Tristan Murail, père fondateur avec Gérard Grisey du courant Spectral. Membre affirmé du collectif, Jean-Luc Hervé apporte au système sa belle maîtrise du temps, sans doute récoltée en Orient. Le très personnel François Narboni construit quant à lui une architecture pleine et rutilante à partir d'un simple bruit pulsé. Pour clore le bal, Annachiara gedda, une jeune compostrice familière de cette ésthétique - elle a étudié auprès de Murail - est invitée par Télémaque à rajouter sa propre pierre à l'édifice. Trente-cinq années après "treize couleurs", le miracle sonore reste entier : au-delà de toute combinatoire, quel que soit le système de référence, le Son est devenu, grâce aux spectraux, un "phénomène  acoustique vécu dans la force de son individualité". (Daniel Cohen-Lévinas).