LES NOUVELLES AVENTURES DE PAT ET MAT
9 septembre 2016
L’HISTOIRE DU SOLDAT
12 janvier 2017

Création

A l'école, Rudolf est une tête de turc. Avec ses amis Wolf, Bolto, Flynt et Owen, il décide de s'inventer une épopée et de transformer le monde grâce à son imaginaire. Parviendra-t-il à devenir Münchhausen, le plus grand des barons barrés raconteur de bobards ? Une parabole musicale drôle et profonde pour six musiciens et une comédienne.

« La figure du baron de Münchhausen oscille entre celle de Cyrano de Bergerac pour la capacité à jongler avec les mots et celle de don Quichotte pour le monde imaginaire qu'il crée en permanence et dans lequel il vit.
À l’ère du SMS qui simplifie et réduit le langage en détruisant ses racines et de la course à la rentabilité, ce personnage interroge notre rapport aux mots, à l'enfance ou aux rêves. En s'adressant aux enfants comme aux adultes, il nous interpelle sur l'urgence de prendre en compte notre humanité, vulnérable, sensible et irrationnelle. Il est à lui seul une ode à l'imaginaire, cet imaginaire que l'on rejette parce qu'il n'est pas productif ou parce qu'il est superflu ; tout comme on rejette la culture ou qu'on l'oublie parce qu'au regard du chômage ou de la sécurité, elle est le cadet de nos problèmes.
Entre le livret de Charles-Éric Petit qui dénonce - de façon toujours ludique - l'enfant acrobate des mots, le rêveur pris comme figure du bouc émissaire ; la partition de Raoul Lay qui s'attache brillamment à mettre en notes chaque situation, chaque personnage, à faire que la musique soit autant au service du théâtre que d'elle-même et le jeu vif, sensible et intelligent d'Agnès Audiffren, j'ai voulu mettre en scène un personnage qui oublie son passé au fur et à mesure que se déroule sa vie, qui ne se pose pas la moindre question sur la seconde à venir, qui vit dans le présent absolu. Un personnage qui considère que chaque phrase est une histoire à part entière et que c'est la dernière. À une époque où toute projection dans le futur semble difficile, nous avons tenté d'élaborer un personnage parfaitement décalé, désespéré, tout en ruptures et donc drôle, touchant et poétique. »

Olivier Pauls – metteur en scène



Entre janvier et mai 2016, une centaine de collégiens - Henri Barnier (16e), Jean Moulin (15e), Darius Milhaud (12e) - ont suivi des ateliers de pratique vocale et percussions pour donner, aux côtés des musiciens de Télémaque, une version « enrichie » du Chevalier Déconcertant en mai 2016 à l'Alhambra.

En partenariat avec Alhambra Cinémarseille et Académie Aix-Marseille.
Avec le soutien du Conseil départemental 13, de la Drac Paca, du Ministère de l'Éducation nationale, du Conseil régional Provence Alpes Côte d'Azur, de la Ville de Marseille et de différents bailleurs sociaux : Fondation Logirem, Unicil et Erilia.

Calendrier :

• Vendredi 17 février 2017 • 15h et 19h • PIC-Télémaque

• Samedi 18 février 2017 • 19h • Théâtre la Cité 

• Dimanche 19 février 2017 • 15h • Théâtre la Cité