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Concert

En 1964, et à travers cette pièce, émerge un courant musical aujourd’hui connu sous le nom de “minimaliste”, ou de “répétitif”. Cette pièce a eu un impact profond et durable, non seulement sur des compositeurs tels Steve Reich ou Brian Eno, mais a nourri bien d’autres courants, qu’ils soient musicaux, plastiques ou performatifs (concert Fluxus « Music and Antimusic »...). Le principe d’ In C est l’accumulation de 53 courtes cellules musicales. La partition ne fait qu’une page et le morceau peut durer indéfiniment.
Chaque interprète a la liberté de choisir le nombre de répétitions avant de passer au motif suivant et aucune règle n’en fixe le nombre. Ce procédé libère ainsi l’instrumentiste d’un maximum de contraintes et permet une combinaison souple de différents instruments et instrumentistes. In C n’est donc jamais identique ; chaque joueur étant responsable du son général de l’ensemble dont il fait partie. Chaque concert sera le lieu d’un rassemblement à l’intérieur d’un système musical libre et modulable que Riley nommera : « the global village for a symphonic piece ».

Distribution :

flûte Charlotte Campana
clarinette Linda Amrani
hautbois Blandine Bacqué
trompette Gérard Occello
violon Yann Le Roux-Sèdes & Jean- Christophe Selmi
alto Benjamin Clasen
violoncelle Guillaume Rabier
contrebasse Jean-Bernard Rière
percussions Christian Bini
direction Raoul Lay